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      Suite à votre 
      licenciement, vous vous rendez dans votre maison du Pyla… Vous le racontez 
      dans un passage de votre livre, qui est extraordinaire… 
      Vieux jean et 
      pull-over ! C’est la seule phrase que je regrette dans ce livre ! C’est 
      « cliché ». 
        
      Vous avez raison de 
      la regretter, parce que ce n’est pas « cliché », c’est énorme. Je me 
      déguise en déprimé, je mets mon pull marin, mon vieux jean déchiré ! 
      Non, je ne me déguise 
      pas c’est que je suis tout le temps comme ça ! Mais c’était con de le 
      dire. Mais c’est marrant que tu dises ça, c’est la seule phrase que je 
      regrette dans ce bouquin. Elle est tellement « cliché », c’est 
      épouvantable. 
        
      C’est de la série B 
      de TF1… du style « sous le soleil » ! 
      C’est la facilité qui 
      m’a longtemps influencé... 
        
      Quand vous n’êtes 
      pas déprimé, vous recevez du beau monde dans cette fameuse maison. Alain 
      Juppé, Michel Lebb, des hommes politiques, tout le monde est sympa … 
      Mais qui te dit que 
      tout le monde est sympa, il se passe des choses dans ma villa ! Tu sais, 
      ça parle, il y a des échanges… C’est du domaine du privé, ce sont des gens 
      notoirement connus, je ne peux pas tout raconter. Des rencontres entre 
      Jean-Louis Debré et PPDA, mais je ne peux pas le raconter ! C’est trahir 
      mes amis, la confiance qu’ils me font. 
        Quand vous recevez Juppé, de quoi parlez-vous ?
      On parle de Bordeaux, 
      des ambitions de chacun, ce qu’il souhaite pour sa ville, ce que moi 
      j’attends.  
        
      Quand on regarde les 
      personnalités politiques reçues chez vous, ce sont essentiellement des 
      gens de droite… Aux dernières Municipales, pour qui auriez-vous voté à 
      Paris ? 
      Si j’avais été inscrit 
      à Paris, j’aurais voté Delanoé. Inscrit à Bordeaux, j’ai voté Juppé. Je 
      vais te le dire, mon bord politique c’est une question d’hommes. Je 
      suis ami avec Luc Ferry, que je connais depuis dix ans, qui est un type 
      remarquable, qui n’est en tout cas pas démago, ce qui change beaucoup dans 
      ces gouvernements qui se succèdent, mais voilà, moi je dis que c’est une 
      question d’hommes. 
      
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