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      A combien se montaient vos revenus mensuels quand vous étiez juge ? Et 
      aujourd’hui ?
      J’ai une carrière de magistrat 
      classique, j’ai commencé au bas de l’échelle et je suis arrivé à un grade 
      de cour d’appel donc tout cumulé, avec mes indemnités de fonction… disons 
      que je gagnais dans les 32 000 F par mois. 
       
      Et aujourd’hui ? 
      En tant que député, j’ai une indemnité parlementaire, qui permet de vivre, 
      d’environ 32 000 F par mois. Je n’ai pas perdu au change mais j’ai aussi 
      une indemnité aussi pour faire fonctionner ma permanence parlementaire.  
       
      Aujourd’hui vous gagnez moins que votre épouse ? 
      Ah ça c’est sûr, mais je n’ai pas dit mon dernier mot. (Rires)  
       
      Il faut quand même tenir le train de vie que 
      vous avez ! Lyon Mag rapporte les propos d’un magistrat qui affirme 
      que vous avez « toujours été attiré par ce qui brille : journalistes, 
      politiques, stars du business ». Christine aime bien les montres 
      Cartier, Georges ? 
      Vous avez de très mauvaises références, vraiment 
      très mauvaises. J’aime ce qui brille… j’aime les belles choses, j’aime les 
      choses esthétiques, les choses de goût, les gens de goût ; la montre 
      Cartier c’est une montre qui a été offerte à Christine pour son 
      anniversaire par à peu près une centaine de convives qui étaient là et qui 
      se sont cotisés pour lui offrir un cadeau et il lui on offert une montre 
      Cartier. Il y avait Patrick Poivre d’Arvor, Olivier Dassault… C’était il y 
      a 5 ans à peu près, pour nos 35 et 45 ans. Et j’en suis très heureux pour 
      elle. 
        
      Est-ce que vous êtes un flambeur ?
      Ca m’énerve… 
       
      Maîtrisez-vous vos dépenses ? 
      Non, je ne sais pas maîtriser mes dépenses, je n’ai pratiquement jamais lu 
      un relevé de compte bancaire, j’ai toujours été à découvert. C’est 
      Christine qui gère toujours les comptes, je n’ai aucune notion de l’argent 
      et je n’ai jamais eu de rapport avec l’argent.  
       
      D’accord mais vous savez tout de même si vous êtes assujetti à l’ISF ? 
      Quel est l’état de votre patrimoine ?
      J’aurai aimé être assujetti à l’ISF, mais je n’y suis pas assujetti.  
       
      Quel est l’état de votre patrimoine immobilier, par exemple ?
      Je n’ai rien. (Rires) Je n’ai aucun patrimoine immobilier. 
      J’ai acheté à crédit ma permanence électorale de Givors qui se rembourse 
      sur mon indemnité parlementaire de fonctionnement. Mais je n’ai aucun bien 
      immobilier, aucun. Je ne m’en flatte pas… 
        
      Et la belle villa que vous avez dans la région parisienne ? 
      Ce n’est pas vrai, je n’en n’ai pas.  
       
      Elle appartient à Christine ? 
      Non, on avait une maison à Pantin, dans la région parisienne, c’est pas à 
      Neuilly mais à Pantin : la Seine St Denis, c’est le 9.3. On l’a vendue il 
      y a deux ans pour nous rapprocher de Paris parce que c’était plus 
      pratique. Nous avions donc effectivement cette maison que nous avions 
      achetée à crédit. L’argent que je gagne, c'est-à-dire ma prime 
      parlementaire et quelques droits d’auteur, ça va quasiment tout à 
      l’entretien de mes enfants. 
      
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